Boooon, les gens! En ce moment, j'ai pas trop

Boooon, les gens! En ce moment, j'ai pas trop trop le temps de vous faire des illus' ou des strips! C'est malheureux, oui, je sais... Mais en attendant, Vlan! Voilà le premier chapitre de la fic que je VEUX vous montrer pour que vous me fassiez des suggestions pour l'arranger! ^^ L'avis des lecteurs est toujours le meilleur!

 Chapitre 1- Souvenirs

 Tout avait commencé là. A cet endroit précis. Dans cette salle. Tout, toutes ces affreuses histoires. Tout. Tout avait commencé dans ce cachot humide, sombre, froid, dur. Tout avait commencé il y a maintenant dix ans. Cette petite fille de cinq ans que j’étais, enfermée dans un tel endroit. Mais je devais me rendre à l’évidence. J’étais dangereuse. Ce jour-ci… J’avais rencontré mes grands-parents. Ces horribles personnes. Ils parlaient de moi comme un objet. « Nous ferons de toi une force destructrice et nous dominerons ensembles », me disaient-ils. J’avais laissé ma colère m’envahir. Je l’avais laissé me ronger. Et j’ai craqué. L’enfant que j’étais leur avais sauté à la gorge, s’apprêtant à les tuer. Et malgré les affreuses choses qu’ils m’avaient rencontré, Papy les a sauvés. Il m’a empêché de les terrasser. Et j’ai été enfermée dans ce cachot le temps que je me calme. Mon grand-père est un homme génial, et il sauverait même le plus vicieux, pervers, malsain des bandits. C’est un homme extraordinaire.

 Je n’avais que cinq ans l’époque. J’étais instable et mon petit corps ainsi que mon esprit naïf ne pouvaient contenir ma puissance. Dit comme ça, on dirait que je me vente. Mais en réalité, je me trouve tellement pathétique que voir mon reflet dans un miroir me dégoûte. Je suis un monstre.

 Alors je faisais tout pour contenir cette colère, et au fur et à mesure que les années passaient, j’en arrivais à ne rien ressentir. Rien de me touchait. J’étais aussi neutre que de l’eau croupie. J’étais terne. Et quand mes émotions décidaient de faire les imbéciles, ça finissait mal. Plus je contenais ma colère, plus elle me rongeait de l’intérieur et me tuait à petit feu. Alors je m’entraînais nuit et jour jusqu’au sang pour arriver à me contrôler. Je suis arrivée à avoir un esprit clair, même si mon coeur est maintenant de glace.

 Et me revoilà, tout recommence à zéro, enfermée dans ce cachot qui sent le rat moisi et les croûtes de pain vieilles de huit ans. Tout ça parce que mon imbécile d’oncle maternel est venu me faire signer des papiers en privé. Ils avaient réfléchi à tout ! Ils avaient élaboré une technique. Il m’avait fait signer des papiers comme quoi je devais obligatoirement assister au repas de famille le mois prochain. C’est écrit dans nos lois que toutes familles devaient de réunir pour fêter le printemps. Eh bien au lieu de pouvoir contempler cette belle saison en prenant le thé dehors avec tout le monde, je me lamentais dans ce cachot de merde ! Et en plus de ça, mon grand-père avait dit qu’il serait bien d’y aller. Mais je savais qu’il me faisait confiance pour certaines choses et que je savais retourner les conversations en ma faveur. Et puis, si cela pouvait aider notre famille.

 J’entendis des pas raisonner dans les cachots vides, à part pour moi, et un garde du château, du grade le plus bas placé, qui devait être à peine plus jeune que moi vint m’ouvrir d’un air désolé. Je soupirai, avant de me lever avec une dignité et une vivacité assez déconcertante pour quelqu’un qui venait de passer une demi-journée dans un endroit des plus désagréables. Je dépoussiérai ma robe qui m’arrivait au bas des genoux et resserrai mon écharpe que je mettais d’une part pour cacher mes affreuses cicatrices, mais aussi parce que je craignais le froid plus que tout, et que je tombais très vite malade.

 Le garde baissa la tête misérablement quand je lui passai devant en sortant de ma cellule. Je lui posai ma main sur l’épaule tout en ayant l’air neutre avant de le rassurer en marmonnant :

-Tu fais ton boulot, no soucis.

 Et sans rajouter un mot, je montais les escaliers étroits en noirs en colimaçon. Ce petit escalier menait à une autre salle noir et humide, où il fallait prendre un ascenseur pour monter jusqu’à la cave. On faisait moisir le fromage et on gardait nos meilleurs vins au frais dans cet endroit. Je traversai la salle éclairée par une fenêtre et montait des marches en bois pour aller jusqu’aux cuisines, qui étaient à cet heure-ci, vides. J’allai rejoindre le hall principal, tapissé de rideaux bleu azur et argenté. Le sol était en marbre blanc étincelant. Nos pas claquaient contre le sol et résonnaient. Je sortis du château pour arriver au jardin où tout le monde était assis à la table de printemps, sous un cerisier pour observer les nouvelles espèces de roses que notre jardinier avait inventé.

 Quand mon cousin Edouard me vit arriver, il s’accouda à son siège et bois blanc et me regarda avec un sourire en coin.

-Alors, calmée ? demanda-t-il, une pointe d’ironie dans sa voix.

  Ed n’était pas méchant mais me connaissait bien et aimait m’embêter. Mais cela faisait longtemps que je ne faisais plus attention à ses bêtises.

-Arrête un peu, veux-tu ! le gronda Hattie, ma cousine.

 Hattie était adorable et toujours prête à me défendre. Je m’étais attachée à elle, et elle est l’une des seules personnes qui m’ont vues pleurer (elles sont trois en tout, je ne pleure pratiquement jamais). C’est un démon mésange.

-No problem, Hat’s, répondis-je en allant m’asseoir à côté de cette dernière, Il ne vaut pas le coup.

 Ed’ me tira la langue puérilement et se remit à manger sa part de tarte à la framboise (ou seulement les framboises qui étaient au dessus).

 Mon frère qui était assis entre moi et Ed’ me donna un coup de coude et me demanda tout bas si la prochaine fois que j’irais au cachot, il pourrait venir avec moi. Je soupirai avant de lever d’une négligence inégalable les yeux au ciel. Mon frère est un démon lion.

-Marcus… Primo, aller au cachot c’est pas « trop cool » comme tu dis, et deuxièmement, il n’y aura PAS de prochaines fois.

 Alec, mon autre cousin, le frère de Ed’ me regarda en levant un sourcil. Lui, est un démon serpent.

-C’est ce que tu dis à chaque fois que tu reviens du cachot… marmonna-t-il.

 Hattie se contenta de lui donner une claque à l’arrière de la tête, et lui, comme un imbécile se frotta le crâne, et se plaignit autant que Marcus quand on lui éteignait sa console alors qu’il était en plein dans sa dernière course arc-en-ciel dans Mariokart. Originale comme image, non ?

-Et toi, tu dis quoi à chaque fois que tu reviens d’heure de colle, ou de chez le bureau du principale, hein ? me contentai-je de rétorquer en fourrant dans ma bouche une énorme cuillère de crème glacée aux baies, qui me fit terriblement mal aux dents, tellement c’était froid, et qui donna l’impression de me congeler le cerveau. Je m’abstins de tout recracher, un acte assez peu bien vu pour une princesse. Enfin, cela dépendait pour qui… Par exemple, William, mon petite frère de quatre ans qui était Prince lui aussi, avait beau mettre de la nourriture de partout, on ne lui disait jamais rien. Je ne lui en voulais pas spécialement, mais moi, quand j’avais son âge, on m’avait tout de suite appris à bien me tenir. Sûrement parce que mon grand-père voulait que se soit moi l’héritière. Et aujourd’hui encore je ne comprends pas pourquoi il veut absolument que je le succède sur le trône.

 Ed’ est le premier de la famille, est un homme et aussi un as dans le combat, même si je le bats dans beaucoup de discipline. Il a en plus de cela un caractère fort, et du succès au près de la gente féminine. Mais il est aussi d’une immaturité assez flagrante, et n’a pas un esprit assez sage.

Cela dit, grand-père aurait pu le choisir au lieu de moi, franchement. Il n’est pas non plus un ananas Sibérien ! Il a un cerveau ! Bah oui, j’imagine que les Husky sont censés être malins ! Mais c’est vrai que pour lui, être un démon toutou n’est pas flatteur. Je suis sûre qu’il aurait préféré quelque chose de plus digne.

Je soupirai malheureusement, levant les yeux vers les branches du grand arbre qui nous protégeait du soleil. Les démons ont naturellement un organisme froid, qui fonctionne à basse température. Mais moi, non seulement mon organisme est plus froid que les autres, mais aussi plus fragile, et je tombe très vite malade, à une température arrivée à 0 degrés. Et ma peau est très sensible au soleil, et je risque aussi d’attraper des maladies si je m’y expose trop souvent. Mon organisme n’est pas assez fort pour contenir un pouvoir aussi puissant que celui de mon grand-père. Mais étant un démon tigre, cela m’étonne que je sois aussi peu résistante.

-Princesse ! appela une voix à l’intérieur du château.

 Je levais ma tête vers la grande porte, et une servante de grade supérieur arriva avec à la main une oreillette de communication. Sans avoir pris la peine de me lever car la servante était déjà arrivée.

-Votre cousine, me dit-elle.

 A part Hattie qui était juste à côté de moi, il n’y en avait qu’une seule que je connaissais qui m’appelait. Il s’agissait de Wiegenlied. C’était l’une de mes deux cousines qui essayait véritablement de garder contact avec moi, même si comme Ed’ elle adorait m’embêter et se mêler de ce qui ne la regardait pas. Tout le reste de ma famille, qui était des cousins d’oncles et des cousins éloignés évitaient la famille de sang pur royal. Je m’accrochais l’oreillette à l’oreille, mais je faillis bien me l’arracher en entendant le cri aigu de Wiegenlied que je ne sais pas comment elle savait que je venais de me mettre l’engin de communication et que je l’imaginais très bien en train de sautiller dans sa chambre.

-Yue chérie d’amouuuuuuuuuur ! gloussa-t-elle de sa voix naturellement douce.

-Tu m’as bousillé les tympans, s’pèce de folle, grommelai-je en me massant les tempes.

-Ca fait hyper longtemps que j’t’ai pas vue cousine !

-Et oui… Pourquoi m’appelles-tu donc ?

 -Ai-je besoin d’une raison valable pour prendre des nouvelles de ma cousine préférée ?

-Bah…

-Nah, en fait j’avais juste envie de t’emmerder un peu !

-J’me disais que c’était trop banale pour être vrai, soupirai-je en agitant devant mon nez ma cuillère en Kshylich provenant de la montagne de Ketsh, métal dont on fait aussi des armes.

-Naaaaaah je t'emmerde ! En fait, j'voulais te dire que ton cher grand-papa m'a coincée sur Terre, alors je t'appelle pour me venger !

-Tu m’appelles pour te venger ? Tu me déçois, Wie’, d’habitude, en art de vengeance tu fais mieux. Mais si Papy t’as envoyé sur terre, c’est que tu l’as mérité. Et je te ferais dire que c’est aussi TON grand-père.

-Mais j'ai rien faiiiit ! Mais bon, on s'amuse bien quand même, c'est fou que les Terriens sont beaux gosses... Et pis j'me vengerais mieux quand je rentrerais.

-Tu rentres quand? Tu t'es quand même pas casée avec un mortel! Et puis si tu rentres, tu auras autre chose à faire que d'emmerder Papy, comme, par exemple, ne rien foutre avec ta cousine préférée!

-Je t'emmerde, j'vais quand même pas m'abaisser à me caser avec un mec mortel ! Et pis, merde, je me vengerais de l'ancêtre et après je glanderais avec toi

-J’me disais que tu n’étais pas du genre à passer le restant de ta vie avec un mortel. Après, fais comme tu veux. Mais je suis contente de savoir que tu viendes bientôt, j’me faisais chier un truc de malade !

 Alec’ grogna et fronça les sourcils.

-Ah ben Sympa, se plaignit-il tel un Marcus pas content qui tape du pied quand on l’interrompt en pleine partie de Zelda.

-Dis à l'aut' malade de crever, ajouta amicalement Wig' de son langage fleurit et élégant.

-Plus tard, plus tard. Dis donc, tu l’aimes fort notre belle famille entre Pépé et les cousins.

-Hinhin, quand tu s'ra vieille j'te raconterais...

-Quand j’aurais 200 ans, c’est ça ?

-Mouiiiiiiii…

-Bah, encore une petite cinquantaine d’années à attendre, alors.

-Exact, ma Yue cousinette de mon cœur, tu SAIS compter !

-J'ai l'un des QI les plus élevés de la famille, tu crois que je passe mes journées à quoi? A draguer comme tu la fais?

"Crèveuuuh ! Je ne drague pas, je furète à la recherche du chéri idéal !

-Parmi les mortels? ricanai-je en posant ma cuillère sur la table.

-... fuck. N'empêche ! Y'en a qui sont beaux ! Mais part contre kesskissont cons...

-Tu crois que je suis jamais allée sur Planète Terre, avant, je le savais, ça. Mais il n’y a pas que les mecs qui sont cons.

-Surtout les filles, en fait. La perplexité m'envahit lorsque j'entends leurs conversations... ELLES PARLENT de mecs, de mode et elles critiquent les autres !

-Mais du coup, tu comptes venir quand cousine de my heart?

 -Dès que l'ancêtre me laisse reviendre, parce que là... ben chuis coincée...

-J'essaierai de le convaincre! ♥

-Merci ma Yunette !

-J'ai entraînement avec Ed'! Je te laisse et je te donne des nouvelles plus tard!

-Aké bébé ! Bisoux !

-Love !

-Daisukiii !

 J’interrompis la conversation, en appuyant sur le bouton de marche pendant trois secondes. Comme requinquée par cette conversation avec ma cousine, un sourire discret se dessina sur mes lèvres.

-Alors ? demanda Hattie, apparemment réjouie de me voir sourire.

-Elle va bientôt venir pour tous vous pourrir et vous défoncer la gueule.

-Mais quelle bonne nouvelle, ironisa Ed’ en tapant des mains.

-Gnagnagna, on le fait cet entrainement, oui ou non ? T’as peut-être peur de te faire ENCORE battre par moi.

-Hinhin, tu vas voir, cette fois, ça ne va pas se passer comme ça !

Comments

[Natou]

Hey pas mal ta fic ! J'adore cette façon d'écrire ! Moi je te dis : continue !

[Namira]

c'est superbe... tu as un don d'écrivaine c'est sûr!!!

j'ai lu la moitié... mais je vais sûrement finir ce chapitre.. je veux trop savoir ce qui se passe après... là c'est juste que je dois aller au cours de soutien de maths!!

donc promis je repasserai finir le tout !! et je te donnerai mon avis... mais comme tu es parti dans ce fanfic ça promets d'être un truc génial!! bonne continuation!

[Zoeoz]

tes douée pour l'ecriture!

P-S: c'est sincere!

[Zlgm]

Je n'ai pas encore tout lu mais je trouve que c'est vraiment bien !!